Randonnée de Saint-Jeannet au Saut du Loup

Première randonnée-bivouac de l’année, au mois de février, il faut s’attendre à de la fraicheur nocturne, mais également à une jolie lumière hivernale. Si je connais une bonne partie du parcours prévu, ce sera en revanche la découverte pour toute la seconde moitié.

Cette randonnée se faisant à quatre, il faut d’abord organiser les co-voiturages et rendez-vous. Départ à 9h30 du parking principal du village de Saint-Jeannet. L’ascension est immédiate dès la sortie du village. Je connais bien cette partie et ne m’y attarde pas trop.

Le sentier bifurque à droite pour le GR51, et à gauche pour atteindre le sommet du Baou. Nous continuons logiquement à droite, et avançons sur le détour menant au Castelet (récit de ma précédente randonnée). La partie avant et après le Castelet n’est d’ailleurs pas très à jour sur les cartes IGN.

Nous descendons ensuite vers le vallon de la Cagne et déjeunons avant de traverser la rivière sur le pont de Vescagne. Il s’agit là du premier point de ravitaillement en eau.

Le sentier repart maintenant sur l’autre versant de la Cagne, avant de la quitter en direction du Plan des Noves, déjà vu ici. Petite pause snack, et après avoir traversé le plateau (non sans avoir loupé une bifurcation à droite, erreur heureusement rapidement corrigée), nous arrivons à la D2.

Une fois la route traversée, je suis en mode découverte, n’ayant jamais marché de ce côté. Le sentier continue au sud pour redescendre le long de vieilles restanques, jusqu’au vallon du Malvan. Nous décidons de le franchir (ravitaillement en eau) et sortir temporairement du GR51 afin de rejoindre l’espace au pied de la chapelle Saint-Raphaël, pour bivouaquer.

Nous profitons de la table de pique-nique près de la chapelle, et de cet espace abrité, idéal pour un bivouac (respectueux des lieux !). La nuit nous rappelle que nous sommes en février, mais l’équipement éprouvé sur le PCT s’avère suffisamment protecteur. L’alarme matinale nous permet de profiter du magnifique spectacle de l’aurore.

Après un bon petit déjeuner et le rangement du matériel, nous reprenons la route peu avant 9h. Nous rejoignons le Malvan à nouveau (et en profitons pour ravitailler en eau), et de fait le GR51, qui remonte le vallon du ruisseau sur son versant nord, jusqu’à sa source. Au terme de cette ascension, nous parvenons sur le plateau menant à Saint-Barnabé, petit hameau tranquille. Ce plateau est très agréable et idéal pour des petites ballades d’après-midi.

Nous faisons notre pause déjeuner au bout de ce plateau, avant la descente vers Courmes. La vue est superbe. Les gorges du Loup et Gourdon d’un côté, Cipières, Gréolières et le Cheiron de l’autre.

Nous descendons sur Courmes, dominés au sud-est par le Pic de Courmettes, et ravitaillons à une fontaine un peu avant le village. Nous rejoignons ensuite le Loup, que nous traversons à Bramafan, sur le pont piéton.

Le sentier remonte le long de l’aqueduc (assez raide) sur quelques dizaines de mètres avant de rejoindre le tuyau principal en pente douce, à flanc de colline. Nous le suivons en direction de Pont du Loup. Une pancarte arrachée indique une fermeture du GR51 sur ce passage, et un détour par Gourdon. Nous n’étions pas au courant de cette déviation, et nous n’avons pas le temps de l’emprunter. Nous choisissons donc de continuer le long de l’aqueduc, jusqu’à un chemin de jonction qui nous descendra au Saut du Loup. Nous interrompons ici notre randonnée, remettant à une autre fois la section entre Bramafan et Pont du Loup (via le sentier du paradis), ceci afin d’en savoir plus sur cette fermeture datant de 2015… Un peu tristes de pas profiter des gorges du Loup tout de même.

En chemin, nous ne manquons pas de profiter de plusieurs tunnels le long de l’aqueduc, lot de consolation, mais ce n’est que partie remise.

Le parcours

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