Après avoir évoqué la préparation de la traversée du GR70, le chemin de Stevenson, voyons en détail le matériel sélectionné.
J’ai renouvelé un bon nombre d’éléments, en ai acquis de nouveaux, tout en conservant quelques increvables.
Le portage
Le sac à dos, c’est avec les chaussures l’élément principal d’une randonnée. J’ai donc choisi un sac moderne de haut niveau, l’Osprey Atmos 65 AG.
Son système d’amortissement et ses qualités de dernière génération en font une valeur sûre. Dès le premier essai, il est adopté.
La tente
Ayant opté pour le bivouac, sur la période fin septembre / début octobre, il me fallait une tente efficace, robuste, et imperméable, tout en restant légère et facile à monter pour un randonneur seul.
Mon choix s’est porté sur la MSR Hubba Hubba NX. Ce modèle deux places est parfaitement adapté à ce type de trek en solo, et reconnu comme une des meilleures tentes 3 saisons du marché. J’ai préféré la prendre en deux places pour l’évolutivité, et la faible différence de poids.
Cette tente est un modèle « dôme » autoportant. Il est possible de la monter en de multiples configurations (en mode moustiquaire simple ou tarp en plus de la configuration complète). Pour une bonne protection de sol, ne pas hésiter à prendre le tapis de sol (officiel ou adapté). La tente n’en sera que mieux protégée et gagnera en confort.
Les chaussures
Je commençais à fatiguer de faire de mauvais choix de chaussures de randonnée. Trop souvent de taille trop petite, j’ai énormément souffert des pieds dans le passé. Ce coup-ci, j’ai eu droit à un essai soigné, guidé par un bon vendeur, en n’oubliant pas de prendre une taille au dessus de mes chaussures de ville.
J’ai choisi les Meindl Softline Top GT. C’est un modèle assez haut de gamme, orienté sentier pierreux sans être trop « alpinisme ». mes critères ont été prioritairement le confort, la protection de mes pieds, ainsi que la longévité. Ce modèle est parfaitement adapté à un lourd portage.
Si je ne m’inquiète pas concernant mes deux premiers critères, il semble par contre que les chaussures dans leur ensemble souffrent de plus en plus de faiblesses liées au choix de leurs composants. Il n’est pas rare de voir le pare pierres se décoller. Nous verrons bien à l’usage…
J’ai également choisi une paire de sandales légères pour les moments de repos, bivouac, et trajet.
Les bâtons sont des Forclaz 300. Ils ont déjà fait leurs preuves en Corse et en Espagne.
La cartographie
Outre le topo-guide du chemin de Stevenson, et une boussole plate, je suis équipé d’un GPS Anima. Doté d’une bonne autonomie, de l’affichage 3D, et d’un prix attractif, J’en ai rapidement fait un incontournable des journées brumeuses, à faible visibilité.
La gestion de l’eau
L’eau étant la ressource essentielle. Ma gourde principale est une poche souple interne de 2 litres. Je dispose également d’une poche à eau souple de 10 litres qui se fixe sur le sac à dos. Elle s’avèrera utile pou le bivouac, et les étapes plus longues.
Pour la sécurité, et pour rassurer la famille, j’emporte également une paille Lifestraw. Ce mini filtre permet de traiter et boire jusqu’à 1000 litres dans des conditions de sécurité optimales, en cas de gros pépin, immobilisation, etc… Cet outil est réservé aux cas d’urgence, au même titre qu’une couverture de survie.
Vu le faible prix, poids et encombrement de cet outil, je pense qu’il m’accompagnera sur toute randonnée, même à la journée. Sans oublier bien sûr la sacro-sainte plaquette de Micropur !
Le couchage
En plus de la tente, je dispose d’un sac de couchage Quechua de température de confort 11°, accompagné d’un Liner Thermolite +15°, (un drap chaud…) en cas de nuit vraiment fraiche.
Pour la légèreté et la facilité de transport, j’ai choisi un matelas auto-gonflant Forclaz A100 demi-taille (bassin – tête). A valider si à l’usage cette solution est suffisamment robuste et confortable…
La cuisine
Étant en autonomie, je vais devoir me préparer à manger. Je prendrai donc mon réchaud de bivouac, qui est un Bleuet micro plus avec des cartouches CV470 (je n’en prendrai qu’une sur le chemin, deux max ; l’autonomie d’une cartouche étant estimée à 5h avec ce réchaud). J’ai vérifié au préalable que je pouvais justement utiliser un réchaud, surtout dans le parc des Cévennes. (voir cet article)
Je dispose également d’une petite popote classique de bivouac, un briquet basique, un Opinel Outdoor, et de couverts de bivouac légers (fourchette et cuiller).
Le petit équipement divers
Parmi le petit équipement, on peut noter une moustiquaire pour le visage, une paire de lunettes de soleil, un appareil photo AW120 de Nikon, une batterie USB 3000mAh, un chargeur solaire hybride 4000mAh, un téléphone portable, une liseuse Kobo, une petite pelle rétractable (pour le pooping ou la protection de la tente en cas de pluie, pour créer des rigoles), une lampe frontale, une lampe de tente, une serviette microfibres, des sacs divers de compression et de Zip pour la segmentation des affaires et provisions dans le sac à dos, la trousse de soin et d’hygiène (que je détaillerai dans un article dédié).
L’habillement
En itinérance, l’objectif est de transporter le moins de vêtements possible. J’alternerai donc chaque jour pour les dessous et tee-shirts. Au final, j’emporterai la liste suivante :
- 2 paires de chaussettes Rando anti ampoules (on peut rêver)
- 2 boxers (assez longs pour protéger l’aine du frottement)
- 2 tee-shirts optimisés dans la régulation de la température, de l’humidité, et à séchage rapide
- Un bermuda à séchage rapide
- Un pantalon transformable en short à séchage rapide
- une doudoune ciblée sur une température de 0°.
- Un poncho de pluie
- Un pantalon de pluie
- Un chapeau
- Un haut polaire léger
- Une paire de gants légers
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