[Randonnée] Cime du Cheiron

La crête et la cime du Cheiron permettent de profiter d’une vue unique sur le littoral, de Nice à l’Estérel, ainsi que sur le Mercantour. On dominera également le plateau de Calern, et son observatoire, les gorges du Loup, le mont Vial, et les Courmettes.

Lieu : Coursegoules (Alpes Maritimes)

Date : 29-30 aout 2015

Durée de la randonnée : 2 jours

Dénivelé : +1200m / -1200m

Altitude de départ : 1034 m

Distance parcourue : 18,4 km

Cela faisait longtemps que je voulais arpenter la crête du Cheiron. Marcher sur le toit de ma station de ski locale, ce sommet que j’observais alors enfant avec émerveillement. J’aurai mis le temps mais enfin réalisé cette randonnée de deux jours, au départ de Coursegoules.

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La crête vue depuis le village de Coursegoules

Nous avons donc débuté notre marche au village, et avons suivi le sentier partant au-dessus du cimetière vers la baisse et le sommet du Viériou. C’est durant cette ascension que nous avons croisé la seule et unique source d’eau (non potable sans filtrage) de la randonnée, quelques minutes après avoir quitté le village. Ceci pour dire qu’il est crucial de bien évaluer la quantité d’eau à emporter, d’autant plus en cas de bivouac sur la crête !

Une fois le Viériou passé, le sentier suit la ligne de crête, alternant ascensions et descentes, plus ou moins raides. Il faisait encore chaud en ce dernier week-end d’août, mais le vent nous rafraîchissait régulièrement.

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TP d’orientation

Après avoir passé la cime du Jérusalem, le jour commençait sérieusement à décliner. Nous avons donc préféré trouver un endroit plat et abrité pour déployer nos tentes ; ce que nous avons fait au pied de la dernière crête menant à la cime du Cheiron. Quelques dizaines de minutes seulement nous sépareraient du sommet de notre randonnée, et nous serions bien abrités pour le bivouac. De plus, une famille de marmottes (j’ignorais qu’il y avait des marmottes sur le Cheiron !) avait élu domicile à quelques mètres du sentier.

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Le camp de base

Nous avons donc pu profiter du coucher de soleil, déguster le repas du randonneur guerrier (plats déshydratés et casserole d’eau sur le réchaud), et découvrir avec joie la « super lune » apparaitre entre les roches, puis éclairer les environs. Nous avons même vu deux chevreuils passer à proximité de notre campement pendant que nous mangions nos aligots réhydratés et autres poulet – purée.

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Coucher de soleil sur les roches

Après une nuit fraîche et un peu venteuse (mais particulièrement reposante pour nos corps endoloris), nous avons rangé le paquetage et pris notre petit-déjeuner, avant de terminer notre ascension au sommet du Cheiron.

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Dur réveil

Enfin, nous pouvions profiter de la vue panoramique à 360°, et savourer la sensation de la mission accomplie.

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Sur le toit du monde… ou presque

Nous avons alors entamé notre descente, qui bien que plus rapide que la montée, n’a pas été de tout repos. Tout d’abord les crêtes alternaient montée et descente, mais les jambes avaient d’autant plus de difficultés à gérer l’un que l’autre.

Nous avons bifurqué à droite par la chapelle Saint-Michel, à l’ouest du village, avant de terminer notre marche et savourer une ou deux tournées bien méritées.

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Cheiron, check !

En conclusion, une belle rando, pas si facile, surtout en autonomie car il faut emporter pas mal d’eau. Un site proche du littoral pour aller à la rencontre de quelques marmottes et autres animaux sauvages, et profiter d’un panorama privilégié.

Parcours

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