Nous devions partir le dimanche matin en direction de Nantes, et faire étape dans la soirée, pas trop loin de notre destination. Un petit souci technique nous oblige à retarder notre départ en fin d’après midi. Une fois en route, nous rattrapons une bonne partie de ce retard en roulant de nuit, à la fraiche.
C’est vers 6h du matin que nous nous arrêtons pour nous reposer, avant de repartir le lundi 13 juillet en fin de matinée et rallier enfin Nantes. Nous déposons rapidement la voiture, et parcourons les quelques kilomètres qui nous séparent de la gare à vélo, histoire de se mettre dans l’ambiance.
Une fois nos billets de TER pour Morlaix en poche, nous montons dans le train. Le trajet se fait en deux parties. Nantes – Rennes d’abord, direct, puis nous changeons de train en direction de Brest. Morlaix est au troisième ou quatrième arrêt. Le voyage est l’occasion de faire la connaissance d’autres cyclotouristes faisant divers parcours le long des côtes bretonnes et normandes. Nous parvenons donc à Morlaix vers 19h, et nous commençons déjà à être fatigués par ces deux jours de trajet, alors que l’aventure n’a même pas commencé !
Mauvaise nouvelle, les navettes bus reliant Morlaix à Roscoff doivent être réservées 48h à l’avance… Oups ! Il ne nous reste plus qu’à pédaler les trente kilomètres qui nous séparent de l’hôtel… Heureusement que le soleil se couche bien plus tard ici qu’à Nice en cette saison, nous pédalons à travers les collines dans le sens inverse de notre aventure, pour relier le point de départ. C’est en fait la section la plus chargée en dénivelé de tout le parcours. Nous découvrirons plus tard que les dénivelés le long du canal, bien qu’existant, sont nettement plus adoucis !
Nous parvenons à l’hôtel à minuit, après avoir roulé presque une heure de nuit, à travers les petits chemins, au ralenti.
Nous profitons de la nuit confortable avant d’attaquer notre périple.