Rien de mieux qu’une neige fraiche de la nuit pour débuter un week-end « raquettes » à Saint Dalmas le Selvage, dans la haute Tinée. Le plus dur sera de se lever tôt pour se retrouver au point de rendez-vous, avant de rejoindre le village.
Refuge de Gialorgues
Départ 10h30 du village, en direction du sud ouest, le long de la rivière. Il neige encore un peu lorsque nous nous mettons en marche, et il y a une belle couche de poudreuse de cette nuit.
Au bout d’une demi heure, la neige a cessé, et le ciel se dégage rapidement, laissant apparaitre les cimes et le soleil. Cette première partie ne présente pas de difficultés, car nous suivons une piste de 4×4. Toutefois, la pellicule de neige s’épaissit assez rapidement.
A l’approche du refuge, il y a plus d’un mètre de neige et le dénivelé s’accentue pour passer un palier. Nous allons finalement le contourner car la progression est vraiment compliquée sur cette zone. Nous allons finalement faire notre pause déjeuner assez tard, un peu avant le refuge. Vue l’heure, nous décidons de faire demi tour et rentrons par le même chemin. Nous rejoignons le village à l’instant où le soleil délaisse les dernières cimes. Au programme du soir, Raclette au gite 🙂
Le Parcours
Refuge de la Braïssa
Après une nuit bien reposante, départ 9h30 dans le vallon de la Sestrière. Nous suivons une piste forestière, et le soleil commence à percer entre les arbres.
Arrivés au refuge de la Sestrière, dominé par la cime de la Bonette, nous bifurquons à gauche en direction du col. Après avoir passé la cabane de la Braïssa, le dénivelé s’intensifie, et nous franchissons plusieurs paliers avant d’arriver enfin en vue du col que nous atteignons quelques minutes plus tard, à 2599m.
Nous commençons ensuite notre descente, dans une poudreuse fantastique. On y nagerait ! Ce circuit est vraiment idéal pour une initiation au ski de rando. La faible difficulté technique, les conditions de neige, les zones ouvertes et dégagés, tout y est. A refaire !
Après avoir franchi le refuge de la Sestrière, nous continuons sur le versant opposé à celui que nous avions pris à l’aller. Et là, il faut avouer que ce n’est pas agréable du tout. C’est verglacé, en fort dévers, et cela rallonge nettement notre descente. Nous rejoignons l’autre versant un peu avant le village, que nous atteignons quand même après la nuit, éclairés par la lune.