Les gorges du Destel se situent dans Var. Elles font partie des gorges d’Ollioules et permettent de découvrir de très agréables grès et calcaires, au fil d’une randonnée sportive aux airs de canyoning.
De la route des gorges, nous nous sommes garés au centre de dressage canin, puis avons traversé la route et le parapet ; avec prudence car le conducteur moyen y est un peu nerveux du pot d’échappement.
Après avoir suivi le sentier quelques dizaines de mètres, on découvre un ancien four à chaux.
Le chemin croise un sentier à droite qu’il ne faut pas prendre, ce sera notre chemin du retour.
Après encore quelques mètres nous croisons le confluant du Destel, à sec. Il ne faut pas le traverser mais au contraire prendre à droite et commencer à le remonter.
Les premières centaines de mètres sont simples et plates. Nous en profitons pour nous échauffer les chevilles sur les rochers, ce qui sera utile plus loin car ça va se corser !
Les gorges commencent à se resserrer au fur et à mesure que la pente s’incline. C’est alors que nous rencontrons les premières difficultés. Nous commençons à utiliser nos mains pour franchir des cuves et promontoires de plus en plus élevés.
Des chaînes commencent à apparaître pour nous aider dans des passages techniques offrant peu de prises. J’avoue qu’avec mon sac en mode PCT Training, leur aide est la bienvenue !
Nous arrivons ensuite à des passages de cuves infranchissables en direct. Trop de dénivelé obligeant le sentier à contourner temporairement le lit du Destel, en grimpant à pic, à l’aide de chaînes encore, sur la tranche raide de la colline.
L’effort n’est pas anodin, et nous loupons la bifurcation permettant de redescendre sur le Destel, en amont du gros passage de cuves. Après réflexion, nous décidons de ne pas redescendre vers la bifurcation et continuons à travers la crête. Ceci nous fera couper une partie du circuit, et rejoindre le trajet retour. Au passage, nous en profitons pour admirer le joli village d’Evenos.
Nous croisons en chemin un autre randonneur et un groupe nous avouant tous la même erreur ; ce qui confirme que ce passage parfois à pic aurait mérité un meilleur balisage.
Nous faisons une pause déjeuner sur les rochers de la crête, au soleil. J’en profite pour tester mon panneau solaire Lumtrack en rechargeant mon GPS, qui avait perdu 20% depuis le départ. Le temps d’un sandwich et d’un café, il était rechargé à 100%. Validé !
Le chemin du retour est d’abord assez facile, alternant passages boisés et crêtes. Il amorce ensuite une descente de plus en plus prononcée en contournant le château du diable, formation rocheuse surplombant les gorges. Nous croisons une série d’arbres foudroyés dans cette descente très raide, mais nous ne verrons jamais la fameuse Arche d’alliance (arche rocheuse naturelle), qui aura su se faire discrète…
Nous rejoignons enfin le chemin de départ, et retournons aux véhicules après une nouvelle traversée périlleuse de la route.
Une jolie randonnée par beau temps, qui sera nettement plus compliquée si le sol est mouillé ou la rivière remplie. On sort des sentiers battus, c’est un peu plus sportif que la normale, et il y a de belles pierres.
Trace du parcours