Je traîne un peu au lever mais la tente étant très bien exposée, le soleil me rappelle à l’ordre des 6h15. Je prends donc mon petit déjeuner au soleil, mais par 0°.
Je discute avec un Hiker et son amie qui ont bivouaqué au même camp cette nuit. Ils font des sections vers le sud. Lui est un Thru-Hiker, il a fait le PCT l’année dernière. Il est plein de bons conseils. Au moment de partir, nous nous échangeons nos Instagram, et surprise ! Nous nous suivons déjà depuis plusieurs mois. C’est Midland, qui a fait de très jolies photos l’année dernière. C’est vraiment marrant ces rencontres.
Je me remets en route et le sentier finit son ascension au bout de trois quarts d’heure, avant une longue descente vers le camp de Chimmey et sa source. J’y arrive pour 13h.
Je mange, profite des toilettes sèches (ça change des petits trous avec ma pelle), et je fais même une petite sieste 20 minutes, puis j’attaque l’ascension finale avant Kennedy Meadows.
Je m’arrête à une source après deux miles puis je continue de grimper. Cette ascension est moins raide que la précédente mais plus longue. En fait, ce n’est pas une montagne, mais une succession de vallées et de cols à remonter. Arrivé au sommet, je me motive pour faire toute la descente vers le seul Tentsite officiel et la source à côté. Ça fait plus de 5.5 miles et il est 18h, mais comme c’est le seul « officiel » de tout le massif…
Je vais mettre les bouchées doubles dans cette descente, mais je ne parviendrai pas au camp. Heureusement, au coucher du soleil, je trouve un espace correct pour planter la tente. Il y a des collègues à côté. Il y a un peu de vent mais ça ira. Je suis à moins de deux miles de là fin de la descente, et dix miles de Kennedy Meadows. Normalement, j’y serai pour midi demain. Le déjeuner…
Dis Olive, question technique : ça te prend combien de temps de monter la tente, puis de la replier ?
10 min
Parce que je suis crevé le soir 😉
Oh-popop 5.5 miles à 18H… y’en a une que si elle avait été avec toi elle aurait fait sa crise de trouille et elle t’aurait pompé l’air (« mais ça va paaaas ??? C’est pas prudent il faut trouver un camp maintenant !!! Et patati et patata !!)