PCT jour 25 – 5 mai – mile 401

Grosse fatigue !
Il a fait froid cette nuit, et je n’ai dormi que d’un oeil avec ces histoires d’ours. Après la journée d’hier, je me sens assez fatigué, et j’espère que le tracé sera plus plat.


Mes espoirs seront de courte durée. Après un mile, le chemin dégringole sur la route, et repart à l’assaut d’un sommet en grimpant 500m, pour dégringoler à nouveau sur la route, moins de deux miles après l’avoir quittée. Il va faire ça plusieurs fois dans la journée.
De plus, les nuages sont maintenant montés jusqu’au chemin. Du coup, plus de visibilité, et un vent froid et humide ne me lâchera pas jusqu’au coucher.

L’invasion des nuages rampants

Aujourd’hui est vraiment un jour sans, d’autant plus qu’il se met à pleuvoir en fin d’après midi.
Je plante la tente tant bien que mal avec d’autres Hikers à un camp scout, le Camp Glenwood, à côté d’un grand bâtiment fermé.

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Illusion d’abri au Camp Glenwood

En préparant les nouilles, je me mets un peu de mélange du trappeur, que je n’avais pas encore ouvert. Les senteurs me propulsent immédiatement à la maison, et une bouffée émotionnelle me submerge. Coup de cafard. Une fois les nouilles ingurgitées, ça va mieux, et puis demain sera un autre jour, ils peuvent pas tous être parfaits..
Sinon, il y a quand même des points positifs à cette journée. J’ai découvert une nouvelle plante rouge que je ne connaissais pas, et j’ai passé les 400 miles !

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Kézako cette plante ?

6 réflexions sur « PCT jour 25 – 5 mai – mile 401 »

  1. Wahou quelle journée! Tu m’étonnes que les émotions te chamboulent, avec la fatigue qui doit s’accumuler et ces conditions météo et ces efforts! Une petite pause est bientôt prévue? Bon courage en tout cas! Tu es en plein exploit tu sais?! ⛺️ Take care!

  2. Alors j’étais déjà toute attendrie par la tente qui fait tout bébé-choucou-mimi à côté de cette grosse cabane en bois tout droit sortie d’un western, et bam, le coup du mélange du trappeur… 🙂

    Accroche-toi !!! Ce mélange du trappeur il peut pas mieux s’apprécier qu’en pleine aventure de l’extrême 😉 😉 :*

  3. Et oui, les odeurs peuvent être un déclencheur émotionnel très efficace…
    Mais ça va aller, t’est taillé pour, et tu philosophes en plus !
    Et puis 400 miles, tu peux être fier !

    Bravo Walking Olive !

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