Lever 6h ce marin comme d’habitude. Je ne traîne pas pour ranger la tente, et je me prépare mon sacro-saint muesli.
Il se met à pleuvoir juste après avoir tout rangé. La journée sera globalement maussade avec pluie intermittente.
La première partie n’est pas très jolie. On suit les contours d’un lac artificiel qui n’existe pas, faute d’eau, et la vallée est désertée.
La principale animation sera ma rencontre avec Bam ! , un grand gars sympa à crête sur la tête (un peu atténuée après 3 semaines de pousse…).
Il est tout content de voir enfin un 11 avril (oui le jour de départ c’est un peu comme une meute, les liens sont resserrés. On aime bien ceux de la veille ou du lendemain aussi)
Il marche plus vite mais fait plus de jours de repos, du coup on se croise.
Ensuite, le chemin change de vallée, et là il y a bien un lac que je contourne presque entièrement.
Je finis encore à 20 miles, en me trouvant un bivouac non référencé, avec vue sur la vallée.
Je ne suis qu’à 8 miles de Cajon Pass, et donc demain midi c’est MC Do, et ensuite je prends une chambre au petit hôtel à côté, pour me reposer avant d’entamer 30 miles d’ascension progressive du Mont Baden Powell.
Ah génial je me demandais où en était Bam ! J’ai une photo de lui qui commence le PCT tout seul sur le chemin, tu pourras lui montrer !
Trop tard il est reparti devant mais il va prendre deux jours 🙂
En tous cas c’est fou comme les journées sont totalement différentes…
D’un article à l’autre on dirait que 10 jours se sont passés, entre les changements de décor, de météo…
Le seul point commun, c’est les burgers hahah 😉
Le lac artificiel vide : intraversable ? Pour gagner du temps ?
Non alors la il faut que je t’explique un concept très très important du PCT. Si il y a deux points. Tu viens du premier et tu vas au second, le pct va faire tous les détours possibles et imaginables et toutes les montées possibles et imaginables pour arriver au point 2. La notion de droite ou de plat n’existent pas ici.