Pour cette randonnée préparatoire, direction Aix-en-Provence, et la montagne de la Sainte-Victoire. Depuis tous petits, nous passions devant régulièrement. Aujourd’hui, c’est sa journée. Nous avons planifié une boucle de 15km nous permettant de découvrir sa crête, le prieuré, et la Croix de Provence.
Située à l’est d’Aix-en-Provence, la montagne de la Sainte-Victoire culmine à 1010m. Nous démarrons notre marche depuis un petit parking à proximité de Vauvenargues, au nord de la montagne. Nous suivons dès le départ le GR9, que nous ne quitterons que bien plus tard.
La piste est raide dès le départ, mais le revêtement épargne un peu les pieds. Le seul intérêt pour l’instant, c’est la vue qui se dégage petit à petit, derrière nous. Pour l’instant, nous sommes cernés par la forêt. La piste s’arrête brutalement, et laisse sa place à un sentier sinuant sur le flanc de la montagne. On distingue maintenant clairement le prieuré, et la Croix de Provence, plus haut.
Nous arrivons enfin au Prieuré, véritable havre de paix, entre les falaises. Après en avoir fait un petit tour, nous grimpons jusqu’à la Croix de Provence, assaillie par les promeneurs. C’est très beau, mais il y a trop de monde. Nous quittons la Croix et continuons quelques minutes sur le GR9 avant de trouver l’endroit idéal pour notre pause sandwich.
Nous reprenons notre marche le ventre plein et suivons le GR9 pendant plusieurs kilomètres, à travers la crête. La progression est difficile. Il n’y a que pierres saillantes, et le sentier n’est pas très prononcé. Heureusement, des cairns permettent de le repérer à distance.
Nous atteignons finalement le sommet de la montagne, à 1010m, et nous apprêtons à quitter le GR9, non sans un bouquet final de falaises et pics en approchant de la face est de la montagne. Nous n’aurons pas croisé la moindre source ou cours d’eau depuis la petite rivière croisée au départ de cette randonnée.
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Nous quittons donc le GR, pour prendre le chemin des Plaideurs, qui descend à pic vers le nord. Ce sentier était marqué comme difficile, et c’est compréhensible. Il est étroit, saillant, très accidenté, et les marches sont élevées entre les pierres. Nous descendons sans encombres mais au prix d’une vigilance à chaque enjambée. C’est impressionnant de voir la la crête sur laquelle nous étions encore il y a une demi heure… maintenant bien loin au dessus de nous !
De la forêt, nous rejoignons au bout de quelques minutes une piste que nous allons suivre vers l’ouest, pour retourner à notre point de départ. Cette piste longe des champs de lavandes et on commence à entendre quelques ruisseaux.
Nous arrivons au terme de notre randonnée en même temps que le soleil se couche dans l’horizon rougeoyant.
Le parcours