En ce lundi de Pentecôte, nous partons dans la Vésubie, au Boréon, pour une randonnée que je n’avais encore jamais faite, afin de rejoindre le Lac Nègre.
Lorsqu’on arrive au Boréon, il faut prendre à gauche et passer le pont, afin de remonter en direction du Col de Salèse et Mollières. Je me trompe de parking et me gare trop bas, près de cinq ou six autres voitures. Le parking de Salèse est plus haut (et bien plus grand). C’est décidément une habitude en ce moment, je me gare trop bas et je fais des kilomètres en bonus ! Ce parking est d’ailleurs bien indiqué une fois qu’on y est, et il y a les panneaux d’entrée dans le Parc National du Mercantour. Je le saurai pour la prochaine fois…
Départ un peu plus bas donc, en remontant le GR52. J’étais passé par là lors de ma GTA, mais en sens inverse, en venant des Millefonts et du Col de Salèse. Cette première partie est très forestière, le long d’un ruisseau. Il fait gris et le plafond est bas, mais il n’est pas annoncé de pluie avant la fin de la journée.
Au bout d’un moment à remonter tranquillement à travers la forêt, nous arrivons au Col de Salèse. Rien de très impressionnant, c’est un col avec une piste, mais la vue se dégage un peu. On distingue bien le vallon par lequel nous sommes arrivés. Du col, il y a plusieurs bifurcations, nous quittons le GR52 en direction du Lac Nègre, à droite. Le sentier est de moins en moins forestier, les arbres de plus en plus espacés. Il croise régulièrement des ruisseaux à gué ou les traverse sur des petits ponts de bois. L’ascension reste assez tranquille. Le panorama, quant à lui, s’ouvre nettement durant cette partie. Il y a encore de nombreux névés sur les flancs des massifs.
A l’approche du lac, au niveau du dernier goulot, il y a un névé sur le chemin. Le passage neigeux est assez étroit, mais bien en dévers et ça descend pas mal dans les rochers. Une partie traverse les quelques mètres de neige, tandis que l’autre le contourne par le haut. Passé ce névé, il ne reste plus que quelques minutes avant de voir l’objet de cette balade.
Première fois que je viens voir ce joli lac, bien entouré de massifs enneigés, le Pas du Préfouns en face, frontière avec l’Italie. On y distingue un vieux fort. Par contre, absence totale de faune visible. Ni marmottes (trop tôt apparement), ni chamois, ni bouquetins. C’est rare que je n’en croise aucun durant une sortie. Et pourtant, nous n’avons croisé presque personne, tout le monde devait être dans les centres commerciaux !
Après une pause déjeuner sandwich, nous commençons à redescendre. Le ciel est de plus en plus menaçant, et bien qu’aucun orage ne soit annoncé, il ne devrait pas tarder à pleuvoir. Pour le passage du névé, nous partageons une paire de microspikes pour rassurer tout le monde, puis nous continuons la descente par le même chemin que celui emprunté à la montée.
Il commence à tomber quelques gouttes une fois le Col de Salèse passé, et à l’approche du parking de Salèse, la pluie se fait nettement plus présente… Et il reste encore vingt bonnes minutes de marche pour rejoindre le parking intermédiaire (définitivement trop bas ! ). Nous nous préparons à finir cette sortie trempés malgré l’équipement de pluie sur le dos, lorsqu’un jeune couple qui était allé passer la journée au niveau du col démarre en voiture et nous propose de nous déposer à la notre. Nous acceptons avec plaisir, et terminons là cette randonnée de Pentecôte.
Le parcours
