Une grande randonnée comme la traversée des alpes par le GR5 demande de la préparation et de l’organisation ; mais je dois avouer que mes expériences passées facilitent grandement cette tâche. A environ un mois de cette nouvelle aventure, voyons en détail le planning, le choix de l’itinéraire, ainsi que les ravitaillements planifiés.
Le tracé
Après la lecture de mon guide et de plusieurs récits de randonnée, j’ai finalement décidé d’entamer ma marche à Saint-Gingolph, à la frontière Franco-Suisse. Ce départ permet d’être plus rapidement dans la nature qu’en démarrant à Thonon-les-Bains. Je suivrai le GR5 officiel jusqu’à Saint-Dalmas Valdeblore, dans le Mercantour. De là, j’ai décidé de bifurquer sur le GR52, et finir mon aventure à Menton, via le sentier de la Grande Traversée du Mercantour, un peu plus longue et sportive, mais tellement belle. J’y arpenterai des crêtes et passerai des cols que je commence à bien connaître ? en continuant d’en découvrir de nouveaux. Cela rallonge l’itinéraire initialement imaginé, mais je suis très enthousiaste vis à vis de ce choix !
Le planning
Malgré la bifurcation de mon itinéraire dans le Mercantour, je planifie de réaliser mon périple en moins de trente jours. A raison de vingt cinq kilomètres par jour de moyenne, cela représenterait vingt cinq jours de marche pour rejoindre la Méditerranée. En parcourant vingt kilomètres, cela représenterait trente jours. Je pense donc me situer entre ces deux moyennes, avec deux ou trois jours de repos potentiels, d’autant plus que je suis flexible sur mes étapes. Bien sûr, je ne peux pas préjuger de ma forme une fois sur le sentier et c’est pourquoi j’ai prévu un peu de marge. Il est toutefois une limite que je ne peux pas dépasser, pour cause de reprise de travail. Mon arrivée à Menton doit se faire au plus tard le trente cinquième jour, soit le deux septembre, vu que je quitterai Saint-Gingolph le trente juillet au matin.

Le ravitaillement
Comme à mon habitude, je ferai cette aventure en autonomie de couchage et de popote. Seule la nourriture sera à gérer de manière régulière. Cette traversée des Alpes n’est pas le John Muir Trail, et je vais croiser la civilisation bien plus souvent qu’aux États-Unis. Sur une base de vingt kilomètres par jour, je ravitaillerai donc généralement tous les deux ou trois jours, avec un maximum de quatre jours entre Saint-Dalmas Valdeblore et Sospel. Vingt kilomètres, c’est la tranche basse de mes estimations de marche quotidienne, et il est donc probable que la quantité de nourriture soit légèrement inférieure à cette estimation au final. A cela, je rajoute plus ou moins une journée de sécurité dans mon sac à dos. Je reviendrai sur ces chiffres une fois cette aventure terminée afin de comparer la réalité avec les prévisions.

Beau projet !
Ca manque les grands trails, hein ?
Oui !
have a Good Walk !
Je regarde et m’inspire, peut être qu’un jour ce sera mon tour de partir!
Beau projet en tou cas!
Merci ?
Trente jours….pfff ça ne fera qu’une toute petite barbe !!! ridicule 😉 Je croise les doigts pour que tu évites les orages du mois d’Août et je languis déjà de voir les photos que tu vas faire !
En tout cas la carte sera affichée sur le frigo, il faut que je trouve un joli magnet pour que Gwendoline le déplace en fonction des étapes !
Hehe, merci pour tes conseils, je serais juste 2 semaines derrière toi. Je pars le 15-20 Août, j’ai pas de limite de temps, je me donne 40 jours. Bonnes chances, je te suivrais sur le web quand j’aurai du réseau. Au fait, tu as une idée sur la réception téléphonique/4G dans les alpes? Je bosse sur le web, et parfois, il faudra quand même que j’y jete un coups d’oeil, même si le but c’est justement de décrocher 😉
Une belle journée à toi!
Merci pour les encouragements 🙂 je sais pas trop comment je vais capter (free) mais je ne m’inquiète pas, j’ai confiance qu’en passant dans les villages le minimum sera assuré !
Jour 1, Chapelle d’abondance, allez bim !! Ça c’est fait 😉
Et on n’en doutait pas 😉
Bisous !
Whow, la première trotte à du être bien longue 😉