Je me lève tranquillement à 7h, et le soleil est rapidement sur la tente. Elle est encore trempée de la pluie nocturne.
Une fois le petit déjeuner pris, en route pour l’ascension du point culminant du GR5, le Col de l’Iseran. Ça démarre très sec dans la forêt, en remontant les pistes (rouges). C’est vraiment raide, mais grâce à la fraîcheur forestière, je n’ai as trop chaud. Après avoir croisé la route une première fois, le sentier se fait plus calme, et j’avance à bon train. Je ne sais pas si c’est la raclette d’hier soir, ou la fin de marche à 16h30, mais je me sens bien et je carbure dans cette ascension.
J’arrive enfin au col, selfie obligé, comme les cyclistes, et les motards, qui se prennent en photo avec leur moto devant le panneau… haaa ces motards !
Il est temps de redescendre de l’autre côté. Je franchis le pont de neige, puis un passage escarpé assuré par des mains courantes, et je déjeune au bord de l’Arc, les pieds dans l’eau. Après mangé, je décide de ne pas suivre mon guide qui suivait le GR5a vers Bonneval sur Arc, et rejoignait Bessans par la vallée. Je reste sur le GR5 officiel, par le haut. Je ne sais pas si ça change beaucoup le kilométrage, mais le dénivelé, c’est sûr !
Le sentier va monter vers Les Roches, où il y a plusieurs torrents en provenance des glaciers au dessus. Certains sont vraiment costauds et verticaux, surtout à cette heure ci où la fonte bat son plein. Le plus gros est assez délicat à franchir, mais tout se passe bien, à part un pied mouillé.
Le sentier passe ensuite des zones de pâturages pour les moutons, puis commence sa descente vers Bessans. Elle est longue et douloureuse pour les pieds. A l’approche du village, je vois un panneau en sens inverse indiquant que les torrents aux Roches sont dangereux et que la passerelle n’a pas pu être montée. Me voilà rassuré.
Je continue mon chemin. Il y a eu un glissement de terrain sur la piste à l’entrée du village. En essayant de traverser cette partie, je m’embourbe jusqu’aux genoux. La situation est compliquée et sans l’aide de Gaëtan, je n’aurais peut être pas réussi à en sortir sans y laisser une ou deux chaussures par 50cm de boue compacte.
Ce glissement de terrain a eu lieu dimanche soir et s’est arrêté juste devant les maisons. J’arrive finalement au camping après le village. Après une douche, lavage des chaussures, nouilles. Et dodo après cette grosse journée. Pas d’orage prévu.
Bonjour ?
Merci pour cette randonnée que je vais suivre quotidiennement.
Les torrents passés aujourd’hui (08 août) sont ils faisables seul ?
Le pont de neige, est ce un névé ?
Je vous suis depuis votre PCT, que je vais faire en 2019 ?
A bientôt
Bonjour, oui mais il fallait être prudent. Torrents typiques de la Sierra ou de Washington ?