Découverte en suivant le blog d’un autre randonneur de la région, plein de bonnes idées, mercantour.info, cette sortie permet théoriquement de profiter des premiers sommets face à la mer. La réalité sera bien plus cotonneuse, avec une journée dans les nuages, mais malgré tout très agréable.
Nouvelle tentative d’évènement Facebook, formule qui me plait bien pour organiser des sorties de groupe. Nous ne sommes pas loin d’une dizaine à nous retrouver au Col de Segra, plus ou moins en retard. L’endroit n’est pas très bien indiqué et le réseau téléphonique absent (comme Google Maps du coup ! ). La route est très jolie et les quelques habitations par ci par là laissent imaginer une vie de calme et d’isolation rares dans une telle proximité du littoral.
Nous démarrons finalement à 11h du col, en direction de la Baisse du Loup. Le sentier monte tranquillement à travers un bois, ce qui laisse les jambes chauffer progressivement. La température est idéale, et la bonne humeur est de rigueur.
Peu après la Baisse du Loup, nous rejoignons le sommet du Mont Ours. Il y a une tour de guet pour la surveillance incendie, et même des toilettes 🙂 On fait une petite pause snack avant de commencer la descente, de l’autre côté. Le sentier descend à travers des zones assez pierreuses, il faut être vigilant sur le marquage jaune, car on est tenté de suivre des traces de terre vers l’aval à travers les pierres, alors que le sentier continue à flanc de colline. Nous croisons un mouton mort au bord du chemin. Beurk !
Peu après, le sentier recommence à descendre, à travers les hautes herbes, le long d’une clôture. Nous rejoignons une ferme et prenons la piste à gauche, en direction du Col de Verroux. Nous montons la Pointe Siricocca par une piste militaire, et faisons notre pause déjeuner au sommet, sur les pierres du vieux blockhaus abandonné, devenu territoire des chèvres.
Nous redescendons après la pause, repassons le Col de Verroux, et montons en direction du Pic de Garuche, toujours sur des pistes militaires anciennes, larges et agréables. Le ciel est toujours très menaçant, les nuages nous entourent régulièrement, mais ça ne craque pas.
Nous arrivons sur le pic, encore constitué d’un blockhaus. La vue doit être magnifique de là, mais nous ne voyons pas à dix mètres… Résignés, nous reprenons la marche et remontons vers le Mont Ours, avant de rejoindre la Baisse du Loup, et arpenter de nouveau le chemin dans le bois, qui nous ramène aux voitures.
Une très jolie balade, qui mérite d’être réalisée par beau temps, peut être en hiver ou en automne pour éviter les fortes chaleurs.